La partie la plus difficile est faite. Vous avez installé vos codes de suivi sur votre site Web. Vous voyez le trafic en temps réel dans Google Analytics, les conversions sont enregistrées et vous êtes capables d’analyser les actions prises par vos visiteurs. Good job!
Sauf que… implémenter le tracking, c’est un peu comme avoir un abonnement au gym. Ce n’est pas parce que vous avez accès à l’équipement que vous obtenez nécessairement des résultats.
Le vrai travail commence quand vous êtes en mesure de mettre à profit toutes les données accumulées et optimiser vos efforts de marketing. C’est de cette façon que vous vous assurez que chaque dollar dépensé est investi efficacement.
Donc, c’est quoi les prochaines étapes? J’ai vite réalisé en parlant à beaucoup d’entreprises que c’est souvent un peu flou. Je vous ai donc fait un résumé ci-dessous:
1. Valider vos données, oui, encore.
Bon, je comprends votre frustration. Vous venez juste d’installer les codes de suivi, la dernière chose que vous avez envie de faire c’est de (re)vérifier que tout fonctionne.
L’affaire, c’est qu’il y a tellement de facteurs qui peuvent briser votre tracking et erroner vos données. Une petite mise à jour du CMS… votre pixel Facebook compte les conversions en double… vos UTMs sont mal faites et votre trafic Google Ads est assigné à la mauvaise source.
Ça devient rapidement tout un casse-tête. Faites un audit rapide, ou demandez à des experts de contre-vérifier pour vous.
En passant, je profite de ma tribune pour vous le dire: les chances que vous voyez exactement les mêmes données dans votre CRM, dans Google Analytics et dans Google Ads sont de zéro.
Ce n’est pas une bogue, ou une erreur. Les plateformes mesurent et attribuent différemment. Ça amène des écarts et des différences dans les chiffres. C’est normal, il faut vivre avec!
Gardez ça en tête quand vous faites vos analyses. L’objectif ce n’est pas que ça soit 100% pareil, c’est de comprendre les différences et les prendre en considération dans votre processus décisionnel.
Cela dit, si vous voyez 500 conversions dans Google Ads et que votre équipe des ventes à reçu 12 leads, il y a un problème. Écrivez-nous, on va regarder ça pour vous.
2. Mettre en place les ETL et un entrepôt de données
Ok, donc, disons que vos données sont exactes.
Maintenant, on a un autre problème: vos données sont partout! Vous en collectez dans Google Analytics 4, dans votre CRM, dans les plateformes publicitaires, peut-être même que vous avez un fichier excel que votre équipe met à jour chaque semaine. Ça fait beaucoup à gérer.
C’est pour ça qu’on recommande souvent aux entreprises d’utiliser le processus ETL (Extract, Transform, Load).
En gros, ETL, c’est une suite d’opérations qui permet de consolider vos données provenant de différentes sources, d’extraire l’information pertinente et de les charger dans un endroit désigné comme un entrepôt de données.
L’entrepôt de données devient un peu comme le cerveau de vos efforts marketing, c’est un espace central qui regroupe toutes vos informations.
Si votre entreprise est en pleine croissance, que vous enregistrez des données de plusieurs canaux, un entrepôt de données peut faire toute la différence:
- Cohérence: Finis les chiffres erronés d’une plateforme à l’autre.
- Accessibilité: Votre équipe ne perd pas de temps à produire des rapports manuellement.
- Évolutivité: Vous pouvez réellement analyser les tendances à travers différentes sources de données, plutôt que de vous contenter d’examiner les données de manière isolée.
Des outils comme Google BigQuery, Snowflake et Amazon Redshift font super bien la job. Si vous n’êtes pas rendu là, automatiser vos flux de données avec Funnel ou Fivetran peut aussi changer la game, surtout pour les petites entreprises, et sans coûter une fortune.
3. Activer vos données
Centraliser vos données, c’est vraiment une bonne pratique. Sauf que si vous n’utilisez pas ces données pour alimenter et améliorer vos efforts marketing, vous gaspillez du temps et de l’argent. L’activation de données permet de prendre les données récoltées dans votre entrepôt de données et de les renvoyer aux plateformes publicitaires ou autres outils.
Par exemple:
- Connecter vos données de conversion hors ligne (ventes en magasin, leads qualifiés) à Meta Ads ou Google Ads pour améliorer l’algorithme et maximiser la performance de vos campagnes.
- Synchroniser les données de votre CRM avec votre plateforme de marketing par courriel pour envoyer des offres personnalisées en fonction du comportement des consommateurs.
- Créer des audiences spécifiques (clients fidèles, prospects inactifs, paniers abandonnés) et ajuster vos messages en conséquence.
C’est comme ça que les meilleures entreprises prennent une longueur d’avance sur la concurrence : ils ne se contentent pas de regarder leurs données, ils les utilisent pour optimiser chaque point de contact.
4. Créer de bons tableaux de bord
À ce stade-ci, vos données sont précises, structurées et activées à travers l’ensemble de vos canaux marketing. Wow!
La dernière étape serait d’utiliser les bons outils pour analyser vos performances, au même endroit.
C’est là que les rapports et les tableaux de bord deviennent un outil essentiel.
Chez Bloom, on utilise soit Dashthis pour des rapports de performance ou Looker Studio (anciennement Google Data Studio) pour des tableaux de bord plus complexes qui présentent les données en temps réel.
Un tableau de bord, il faut que ça soit plus qu’un ramassis de données, sinon personne va le regarder. Il faut que ça soit pensé en fonction de vos objectifs d’affaires et de vos objectifs marketing. Il doit être lisible, les graphiques doivent être bien choisis et les informations les plus importantes doivent être mises de l’avant.
On considère aussi que les tableaux de bord doivent être dynamiques et modulables. C’est-à-dire que vous avez, en premier lieu, une vue d’ensemble, mais vous pouvez également trouver des détails précis sur une campagne.
Si vous avez un tableau de bord, et qu’au premier regard, vous êtes déjà confus, votre tableau doit être repensé. Vous devriez être en mesure de comprendre la performance globale de vos campagnes et identifier les problématiques super rapidement, sinon, ça sert à rien.
Pour la suite des choses…
Si après la lecture de cet article vous vous dites « ok, c’est beaucoup de travail ça », vous avez raison. Valider le tracking, mettre en place un entrepôt de données, construire des tableaux de bord, ça prend du temps et surtout de l’expertise spécialisée.
Chez Bloom, on travaille autant sur des gros projets complexes, que des projets à plus petite échelle.
Explorer nos services en marketing analytique ici, ou envoyez-nous un petit message. Ça nous ferait plaisir de regarder votre stratégie de données et vous faire des recommmendations!
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À PROPOS DE L’AUTEUR
Gael Cottet
Gael est le directeur marketing analytiques chez Bloom.
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